DOSSIER

LES PUCES A ADN








Introduction
Définition/Principe
Fabrication :
1. La sonde
2. Le support
3. La fixation
Fonctionnement
Applications
Projets français
Annexes :
Bibliographie
Définition et historique :

Issue de l'union de technologies pluridisciplinaires comme la biochimie, la chimie combinatoire, la biologie moléculaire, la microélectronique, l'analyse d'image et l'informatique, la puce à ADN appelée aussi biopuce, (biochip, DNA chip, DNA microarray et gene array en anglais), est devenue rapidement un outil révolutionnaire pour identifier et doser les constituants d'un mélange complexe d'ADN ou d'ARN, les deux principales macromolécules impliquées dans l'expression du programme génétique.

Les acides nucléiques

L'ADN se présente sous la forme d'une échelle de deux brins enroulés en double hélice. Chaque montant de celle-ci est formé par l'une des quatre lettres qui composent l'alphabet génétique (A:adénine, T:Thymine, C:Cytosine, G:Guanine).

L'ARN lui, est lui sous la forme d'une seule chaîne, complémentaire d'une partie d'un des deux brins de la molécule d'ADN et composé aussi des 4 bases avec un U pour l'Uracile à la place du T.

Le principe des puces à ADN repose sur deux technologies :

  1. L'hybridation moléculaire, découverte par Watson et Crick qui est à la base de la biologie moléculaire, à savoir, l'appariement entre séquences nucléotidiques complémentaires par des liaisons hydrogènes spécifiques, A-T et G-C pour l'ADN; A-U et G-C pour l'ARN.
  2. L'hybridation de molécules biologiques sur des supports solides inventé par Southern.

Les sondes nucléiques (ADN ou ARN), fragments d'acides nucléiques de petite taille, vont être utilisées pour repérer de manière spécifique, une séquence d'acide nucléique intéressante.

Depuis que Fodor et ses collaborateurs ont publié leur premier rapport en 1991, de grands progrès ont été faits dans la fabrication, dans le fonctionnement, dans l'interprétation des résultats des puces à ADN.

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