DOSSIER

LES PUCES A ADN







Introduction
Définition/Principe
Fabrication :
1. La sonde
2. Le support
3. La fixation
Fonctionnement
Applications
Projets français
Annexes :
Bibliographie

Mais qu'est ce qu'une puce à ADN ? (suite)

3. La fixation de la sonde sur le support.

Il existe deux types d'attachement des sondes sur les supports mais plusieurs techniques en fonction du support choisi :

3a. Fixation de l'oligonucléotide déjà synthétisé.
Les sondes synthétisées aupréalablement sont transférées sur la puce au moyen de micropipettes, de micropointes ou par des dispositifs de type jet d'encre pilotés par des robots. Il existe 4 méthodes d'adressage des sondes :

L'adressage électrochimique.

La puce est composée d'un support en silicium recouvert, à chaque plot d'une mini-électrode en or de 50 µm. Lorsque les mini-électrodes sont mises sous tension sélective, une électro-polymération se produit et chaque sonde rejoint un plot particulier.
Ce système a été mis au point par la société Cis-Bio International en France).

Le transfert d'oligonucléotide sur gel de polyacrylamide.

Les sondes d'oligonucléotides sont transférées des plaques de microtitration au gel grâce à un robot possédant une aiguille de 1 nl dont le déplacement est dirigé par ordinateur.
Figure issue de Yershov et al.

Le transfert par LDI.

La LDI (Light Directed Immobilization) a été mise au point afin d'immobiliser localement des oligonucléotides présynthétisés et purifiés.
Deux méthodes appelées photolithographiques ont été mise au point afon de fixer des oligomères modifiés sur des surfaces de verre silanisées.

L'Impression de l'ADN.
Une tête d'impression, comme celle d'une imprimante, contient plusieurs solutions d'oligonucléotides, qu'elle dépose ensuite très précisément sur le support. Cette technique, développée par Incyte Pharmaceuticals en collaboration avec Affymetrix, permet aussi la synthèse in situ.
L'équipe de DeRisi et coll. (du laboratoire de P.O. Brown) a mis au point cette technique dans laquelle les sondes sont déposées au moyen d'un robot sur une lame de verre traitée avec la poly-L-lysine.

3b. Synthèse in situ.
La construction des sondes se fait par dépôt de couches successives des quatre bases de l'ADN sur un support en verre gràce à un système de masque.

Avec ce procédé, utilisé par Affymetrix, les sondes comportent au maximum 30 bases. En revanche, grâce à une technique alliant des semi-conducteurs et la photolithographie, la société Affymetrix a réussi à synthétiser des milliers d'acides nucléiques sur des supports. Cette technologie est basée sur la méthode VLSIPSTM; (Very Large Scale Immobilised Polymer Synthesis), développée par Fodor en 1991.

La société Protogene, a mis au point un système qui permet de déposer sur la grille de téflon de la biopuce, les quatre bases désirées, grâce à des injecteurs piézo-électriques, selon une technologie qui s'apparente à une synthèse d'ADN classique. C'est l'équivalent d'une imprimante à jet d'encre où les quatre couleurs sont en l'occurrence, les 4 bases : A, G, T, C.
Toutefois, le problème majeur de la synthèse in situ reste l'incapacité à analyser et à corriger les éventuelles erreurs introduites lors de la synthèse in situ sur le support.

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