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LE PRION, LES FARINES ANIMALES ET L'ENVIRONNEMENT | |||||
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Le vecteur responsable. 2. Les interdictions L'apparition des premiers cas d'ESB en 1985 puis la mise en cause des farines animales en Grande Bretagne entraîne en 1988 une interdiction de l'utilisation de celles-ci pour l'alimentation des bovins. Ce n'est que deux ans plus tard que le gouvernement français signe l'interdiction de l'emploi de certaines protéines d'origine animale dans l'alimentation et la fabrication d'aliments destinés aux bovins (JO.185 du 11/08/1990). En 1996, devant l'apparition de maladie de CJ au Royaume Uni, le gouvernement français interdit l'utilisation de bovins malades, de matières à haut risque, et d'organes à risque dans la nourriture pour les animaux (JO.213 du 12/09/1996). Levant cette interdiction, l'équarrissage devient un service public et les farines contaminées (ou seulement présumées contaminées) sont stockées dans des hangars avant d'être incinérées. Au moment de cette interdiction, les stocks de farines à détruire d'urgence étaient estimées à 130.000 tonnes. Aujourd'hui, c'est presque 700.000 tonnes qui sont produites chaque année sans compter les graisses animales aussi interdites. Ce
sont les cimenteries qui se sont proposées les premières
pour utiliser les farines comme combustible, puis les incinérateurs
d'ordures ménagères et même l'EDF. Mais rapidement,
les cimentiers ont remarqué des problèmes techniques liés
au traitement au chlore des carcasses, EDF est revenu sur sa proposition
et les fours des incinérateurs ne sont pas "assurés"
pour détruire les farines, trop collantes. Et l'environnement dans
tout ça ? |