DOSSIER

LE PRION, LES FARINES ANIMALES ET L'ENVIRONNEMENT





Introduction
Le Prion
1. A l'origine
2. La PrP-res
Les conséquences
1. Les maladies
2. La transmission
La cause
1. Les farines
2. Les interdictions
L'environnement
1. Alertes, rapports
2. Articles et le Futur

Conclusion
Projets français
Bibliographie

par Philippe CORREC

L'environnement.

1. Les alertes

Les premières personnes à avoir dénoncé les problèmes d'environnement avec les farines animales, sont les riverains des usines d'équarrissage et de stockage de ces farines.

On peut lire dans certaines de leurs revendications :
"Souvent stockées sans précaution, elles sont restées en vrac à l'air libre pendant près de 4 ans .Lorsqu'il pleuvait, l'eau ruisselait sur le tas pour aller rejoindre les cours d'eau en aval".
"Il a fallut faire circuler des milliers de tonnes de matières infectieuses sur nos axes routiers, multipliant les risques de contamination".
"Et les camions qui fuient, qui sont tout juste lavés, rarement désinfectés ? J'étais dans un centre de collecte de cadavres à l'air libre, certains dépouillés à même le sol et les jus...".
"A Plouisy, les amoncellements de farines dans un hangar ont provoqué un incendie. La fermentation a créé un phénomène d'autocombustion que les pompiers ont eu du mal à maîtriser en creusant des fossés puis les bâchant pour que les eaux de ruissellement ne puissent polluer le sol."

2. Les rapports officiels et officieux

Certains organismes ont essayé aussi d'alerter le gouvernement (DDASS et INERIS).
D'après leurs rapports, ils sont préoccupés par l'élimination des déchets animaux avec un risque de diffusion du danger infectieux en général et du risque prion en particulier (eau, air). On peut lire dans l'un deux que ces éliminations de déchets peuvent entraîner une pollution de l'eau, une concentration des déchets à risque, la pollution des eaux souterraines, le rejet de dioxine, et un risque de prion non maîtrisé, etc...

Certains scientifiques ont répondu aux interrogations des professionnels de l'agroalimentaire ou à des particuliers anxieux.
"Il n'y a pas de prion dans l'eau, normalement. Sauf en cas de contamination, ce qui ne s'est pas encore produit jusqu'à maintenant, mais cela reste toujours possible." Ou encore "Même si l'on n'a encore jamais observé de poisson fou..., cela ne veux pas dire que ces animaux ne sont pas porteurs sains du prion et qu'ils sont totalement sans danger.(Bertrand Kiefer de Medecine et Hygienne, Suisse).

Dans un des journaux de l'ENV de Lyon en ligne, on pouvait lire :
"L'hypothèse d'un danger de transmission de la TSE ou de l'ESB par voie aérienne ne peut pas être totalement écartée"
" Il existe une possibilité d'accumuler la souche hétérologue sans signe clinique mais il n'a jamais été possible de transmettre expérimentalement la maladie au poisson, ni au poulet, ni au lapin."
Concernant les mesures de désinfection des camions de transport des carcasses contaminées, ils répondent :" Il n'y a pas de mesures particulières de désinfection des camions en dehors de celles requises pour la décontamination du transport de tout matériel biologique."
A la question : "Les pâturages contaminés ?" La réponse est :"Pour la tremblante, oui pendant au moins trois ans. Pour l'ESB, à l'heure actuelle, ils ne sont pas considérés comme contaminés".

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